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Depuis le premier « bébé éprouvette » né en 1978 en Angleterre (1982 en France), les techniques médicales d’assistance à la procréation se sont à la fois perfectionnées et développées. Elles représenteraient environ 2% des naissances des pays développés, soit plusieurs milliers de naissances par an. En France, le législateur a limité la prise en charge financière des fécondations in vitro : jusqu’à 43 ans pour la mère, et jusqu’à 4 tentatives. Le don de sperme ou d’ovocyte est gratuit, comme le don d’organe. La gestation pour autrui est interdite, alors qu'elle est autorisée dans certains pays étrangers. La récente loi sur le mariage pour tous a relancé le débat sur l’accès à ces techniques et les conditions de leur application. Mais, depuis 35 ans, si les lois et les techniques ont évolué, les questions qu’elles posent restent globalement les mêmes : La stérilité est elle une maladie ? Doit on transmettre notre génome malgré notre stérilité ou une maladie génétique? Jusqu'à quel point la société doit-elle prendre en charge ces questions ? Que recouvre exactement l'expression : « le droit à l'enfant » ? Peut-on permettre à une femme d'enfanter à tout âge ? Toutes ces techniques interrogent sur la notion –morale et juridique- de filiation. Alors, comment -et pourquoi- fait-on un enfant au début de 21 ème siècle ? Qu’est ce qui est faisable, qu’est ce qui est souhaitable, en avons nous réellement besoin ? Venez en discuter avec nos trois intervenantes : médecin, juriste et sociologue qui nous apporteront leur vision de ces questions. Intervenants : Dr Florence Amblard, Médecin généticienne hospitalièreLaurence Cimar, Juriste universitaire, spécialiste du droit de la familleCatherine Gucher, enseignant-chercheur en sociologieModérateur: Gilles Henri Depuis le premier « bébé éprouvette » né en 1978 en Angleterre (1982 en France), les techniques médicales d’assistance à la procréation se sont à la fois perfectionnées et développées. Elles représenteraient environ 2% des naissances des pays développés, soit plusieurs milliers de naissances par an. En France, le législateur a limité la prise en charge financière des fécondations in vitro : jusqu’à 43 ans pour la mère, et jusqu’à 4 tentatives. Le don de sperme ou d’ovocyte est gratuit, comme le don d’organe. La gestation pour autrui est interdite, alors qu'elle est autorisée dans certains pays étrangers. La récente loi sur le mariage pour tous a relancé le débat sur l’accès à ces techniques et les conditions de leur application. Mais, depuis 35 ans, si les lois et les techniques ont évolué, les questions qu’elles posent restent globalement les mêmes : La stérilité est elle une maladie ? Doit on transmettre notre génome malgré notre stérilité ou une maladie génétique? Jusqu'à quel point la société doit-elle prendre en charge ces questions ? Que recouvre exactement l'expression : « le droit à l'enfant » ? Peut-on permettre à une femme d'enfanter à tout âge ? Toutes ces techniques interrogent sur la notion –morale et juridique- de filiation. Alors, comment -et pourquoi- fait-on un enfant au début de 21 ème siècle ? Qu’est ce qui est faisable, qu’est ce qui est souhaitable, en avons nous réellement besoin ? Venez en discuter avec nos trois intervenantes : médecin, juriste et sociologue qui nous apporteront leur vision de ces questions. Intervenants : Dr Florence Amblard, Médecin généticienne hospitalièreLaurence Cimar, Juriste universitaire, spécialiste du droit de la familleCatherine Gucher, enseignant-chercheur en sociologieModérateur: Gilles Henri
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