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Café Sciences et Citoyens de l'agglomération de Grenoble

Un sujet scientifique qui pose question à la société, un espace convivial, deux à quatre intervenants spécialistes mais d'approches différentes, un modérateur qui présente le sujet et gère les questions du public : voici le cadre de nos cafés-débats «Sciences et Citoyens». Après une brève introduction du sujet, la parole est au public pour ses questions, et aux intervenants pour les réponses qu'ils y envisagent aujourd'hui. Le but est moins d'apporter des réponses définitives que de permettre au citoyen de mieux situer le débat et de se poser les bonnes questions. Ce principe, inspiré des «cafés philos», permet une approche plus vivante et participative qu'une conférence-débat. C'est une véritable rencontre entre citoyens et scientifiques que notre équipe de bénévoles vous propose en toute indépendance, tous les mois depuis 1999 à Grenoble (initialement au «Tonneau de Diogène», puis de 2004 à 2008 au Patio à la Villeneuve de Grenoble, et depuis février 2009 au Café des Arts), sur l'impulsion des «Clubs Sciences et Citoyens du CNRS».

(MP3) Les jeunes boudent-ils les études scientifiques ?

26 mai 2013
Durée : 02:00:09
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Il y aurait depuis des années un problème de désaffection des jeunes pour les sciences et techniques. Au moment ou notre gouvernement parle de ré- industrialisation et de relance de l’économie par la recherche et le développement industriels, cette « question – marronnier » mérite d’être étudiée de près. Tout d’abord y a-t-il réellement désaffection ? Les jeunes boudent ils la science ? Pas si sûr puisqu’on trouve dans la presse plusieurs articles sérieux qui défendent la thèse inverse. Y aurait-il simplement un glissement des études scientifiques vers les études commerciales et financières, ou juridiques ? Bien possible… mais quelle est l’ampleur réelle de ce phénomène ? Une désaffection générale de la population pour les sciences et techniques ? Là encore les choses sont complexes : défiance croissante d’une partie de la population, joyeux mélange entre les sciences et leurs applications : phénomène isolé et surmédiatisé ou tendances lourdes ? Enfin, il y a un deuxième temps à ce débat : quand bien même cette désaffection des jeunes serait bien réelle, l’industrie et la recherche française ont-elles vraiment besoin de « purs » scientifiques (universitaires ou ingénieurs) ? Ces derniers ont toujours du mal à démarrer leur carrière, précarisés dans la recherche et « pressurés » dans l’industrie par des contraintes économiques intenses. Il faut donc regarder les statistiques avec soin et tenter de comprendre l’évolution de la société sur les dernières décennies sur ces questions. Nos invités nous aideront à y voir plus clair, et le débat qui s’en suivra pourrait bien nous surprendre… Intervenants : Joël Chevrier, Vice président adjoint d'université, chargé de la culture scientifique et de la liaison avec le secondaireJean-Louis Bonnefond, Ingénieur, Président régional d’une association d'ingénieurs et scientifiquesGaston Sulpice, Ingénieur retraité, représentant associatif intervenant en lycéeModérateur: Gérald Rieux Il y aurait depuis des années un problème de désaffection des jeunes pour les sciences et techniques. Au moment ou notre gouvernement parle de ré- industrialisation et de relance de l’économie par la recherche et le développement industriels, cette « question – marronnier » mérite d’être étudiée de près. Tout d’abord y a-t-il réellement désaffection ? Les jeunes boudent ils la science ? Pas si sûr puisqu’on trouve dans la presse plusieurs articles sérieux qui défendent la thèse inverse. Y aurait-il simplement un glissement des études scientifiques vers les études commerciales et financières, ou juridiques ? Bien possible… mais quelle est l’ampleur réelle de ce phénomène ? Une désaffection générale de la population pour les sciences et techniques ? Là encore les choses sont complexes : défiance croissante d’une partie de la population, joyeux mélange entre les sciences et leurs applications : phénomène isolé et surmédiatisé ou tendances lourdes ? Enfin, il y a un deuxième temps à ce débat : quand bien même cette désaffection des jeunes serait bien réelle, l’industrie et la recherche française ont-elles vraiment besoin de « purs » scientifiques (universitaires ou ingénieurs) ? Ces derniers ont toujours du mal à démarrer leur carrière, précarisés dans la recherche et « pressurés » dans l’industrie par des contraintes économiques intenses. Il faut donc regarder les statistiques avec soin et tenter de comprendre l’évolution de la société sur les dernières décennies sur ces questions. Nos invités nous aideront à y voir plus clair, et le débat qui s’en suivra pourrait bien nous surprendre… Intervenants : Joël Chevrier, Vice président adjoint d'université, chargé de la culture scientifique et de la liaison avec le secondaireJean-Louis Bonnefond, Ingénieur, Président régional d’une association d'ingénieurs et scientifiquesGaston Sulpice, Ingénieur retraité, représentant associatif intervenant en lycéeModérateur: Gérald Rieux

 Informations

  • Ajouté par : Jeremie Grepilloux
  • Mis à jour le : 26 mai 2013 00:00
  • Chaîne :
  • Type : Autres
  • Langue principale : Français

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